Selon la HAS et la Fédération française de nutrition (FFN), on estime à 2 millions le nombre de personnes souffrant de dénutrition en France, parmi lesquelles les personnes âgées, à domicile, en institution et à l’hôpital, sont nombreuses.
La prévention et le traitement de la dénutrition sont une des priorités de santé publique ayant motivé la mise en place des phases successives du programme national nutrition santé (PNNS).
Un des objectifs du PNNS 4 (2019-2023) est de réduire le pourcentage de personnes âgées dénutries vivant à domicile ou en institution, de 15 % au moins pour les > 60 ans et de 30 % au moins pour les > 80 ans.
La plupart des études épidémiologiques concernant la dénutrition chez la personne âgée sont anciennes, mais il n’y a pas de raison de penser que les chiffres aient évolué. La prévalence de la dénutrition varie de 4 à 10 % à domicile, de 15 à 38 % en institution et de 30 à 70 % à l’hôpital selon le critère de diagnostic utilisé.
Plus récemment, en France, dans une large population de sujets âgés vivant à domicile en région urbaine, 14,8 % étaient à risque de dénutrition.
À l’échelle européenne et selon le Mini Nutritional Assessment (MNA® ), la prévalence de dénutrition communautaire était de 3,1 %, de 17,5 % en établissement d’hébergement et de 28,7 % en unité de soins de longue durée.
À partir de 70 ans, l’incidence de la dénutrition varie de 5 à 17 % sur une période de suivi de 3 ans, avec une augmentation continue avec l’avancée en âge6.
La dénutrition est un facteur de risque indépendant d’accroissement de la morbidité et de la mortalité, quelles que soient les pathologies sous-jacentes.
Le risque de chutes, de fractures, d’hospitalisation, d’infections nosocomiales, de dépendance et de décès est augmenté. Parallèlement, les interventions nutritionnelles concernant les personnes âgées dénutries ou à risque de dénutrition ont montré un effet positif sur le statut nutritionnel et une réduction du risque d’hospitalisation chez les personnes âgées vivant à domicile. Certaines études suggèrent que la prise en charge nutritionnelle dans la suite d’une hospitalisation pourrait limiter la perte d’autonomie.
L’absence d’identification systématique et donc de prise en charge de la dénutrition entraîne ainsi une perte de chance en termes d’autonomie et de survie chez la personne âgée. La dénutrition constitue une charge financière majeure pour les collectivités qui ne pourra que croître avec le vieillissement de la population.
C’est pourquoi par le biais de nos applications mobiles, nous portons une attention particulière à la détection de ces risques au sein de la plateforme Longlife Family et Gabby grâce à des partenaires spécialisés comme Nutrisens et Saveurs et Vie. N’hésitez pas à nous contacter sur (www.gabby-appli.com, www.lifestonelink.com ) si vous avez des questions.